Visite de l'hôpital de Paulinia

Publié le par nathalie-16

 

Le jour des 18 ans de Jonathan, nous sommes allés le trouver au camp où il était participant. A notre arrivée, l’infirmière du camp, nous a expliqué que notre cher fils s’était tordu la cheville et qu’il était bien grippé. Alors après le repas de midi, avec un des responsables, nous sommes allés à l’hôpital de Paulinai pour un contrôle.

Je vais faire quelques commentaires sur ce que j’ai vu et entendu. Mon propos, n’est pas négatif concernant Paulinia, mais plutôt sur notre méga infrastructure médicale, qui s’est un peu trop compliqué la vie à mon avis. Il est possible de faire plus simple.

L’administration faite, nous allons dans la salle d’attente, en voyant le monde il n’est pas difficile d’imaginer que cela sera assez long, au vue du nombre de personnes. Mais en observant les personnes, je constate que les familles viennent au complet, une seule personne veut voir le médecin. Ouf cela me donne un peu d’espoir. Comme je suis accompagnée d’un responsable du camp, Gillvain, il a  demandé de nous faire passer un peu plus rapidement, car il connaît la secrétaire de l’administration.

Après 30 minutes, nous sommes reçus pour un premier tri avec une autre patiente. Pendant que la médecin pose ses questions à cette dame, ce qui nous mets un peu mal à l’aise (il faut savoir que Jonathan parle et comprend couramment le portugais et que pour ma part, je me débrouille) nous attendons en nous regardant. Puis en finissant de remplir les documents de la dame, elle commence son anamnèse pour Jonathan. Sympa pour la dame de savoir ce que ce grand gaillard a !

A la fin, nous repartons tous en salle d’attente pour voir le docteur. Après un temps d’attente, nous sommes appelés par une jeune médecin, nous pouvons passer dans l’endroit des consultations après avoir reçu le laisser passer du gardien.

La médecin ausculte Jonathan et nous donne un bon pour une radio de son pied afin de vérifier qu’il n’y ait pas de gros problème, un bon pour une piqûre de dicophénac (ici, c’est le médicament de référence) , un bon pour une inhalation afin de dégager son nez, et une ordonnance pour des médicaments.

Mais je n’ai pas le droit de suivre Jonathan dans le local des soins, car il ne peut être accompagné que d’une personne, alors je laisse Gilvain s’en occuper. Je leur propose d’aller acheter les médicaments, afin de ne pas perdre trop de temps. Je me renseigne d’où se trouve la pharmacie et j’y vais, à pieds, elle est juste à côté de l’hôpital. Je donne mon ordonnance et comme je ne suis pas d’ici, je n’ai pas mon CPI (numéro d’enregistrement), je dois donc expliquer en long et en large en espagnol, que nous sommes touristes, que je paye et c’est tout. Je reçois ce dont j’ai besoin, mais il manque un médicament, alors je vais dans l’autre pharmacie pour le chercher et là rebelote pour mes explications, mais comme il manque le dosage sur l’ordonnance je dois retourner à l’hôpital, cherche la médecin qui est partie car sa journée était terminée, parler avec une autre médecin et retourner à la pharmacie pour m’entendre dire que c’est un médicament subventionné par le gouvernement et que je dois donner mon numéro …. Je reprend mes explications de touristes en vacances et là illumination chez le pharmacien qui comprend enfin que de toute façon je vais payer le prix fort et m’en aller. C’est ce que je fais !

Entre temps, Jonathan a reçu tous les soins et, après la piqûre dans la fesse, l’infirmière lui a demandé de s’asseoir, le pauvre sur la fesse qui venait de se faire piquer. Les soins se donnent dans la même pièce pour tout le monde, mais apparemment il n’y a pas trop de problèmes concernant le « partage des microbes »

Nous sommes enfin repartis, après presque 3 heures. L’avantage dans cette histoire, nous n’avons rien payé à l’hôpital, tout est subventionner par le gouvernement et il y avait que les médicaments à notre charge.

Je n’ai pas osé prendre de photo.

 

Publié dans ma vie

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