Morat-Fribourg 2012
Il faut que je vous conte ma journée !
Au milieu de la nuit, je me suis réveillée et j’ai constaté que mes garçons n’étaient toujours pas de retour (ils
étaient en déplacement avec le Rink Hockey) et j’ai vite compris qu’il devait y avoir un petit souci. Cela m’a été confirmé par un SMS à 3 h 15. Plus moyen de dormir.
Mes journées comment tôt, mais là, j’ai battu un record.
Départ, de la maison, sous la pluie, pour prendre mon tram à 5h40. En croisant les personnes il est difficile de savoir si elles rentrent ou partent, je suis sur mes gardes ! Dans le tram, cela fait assez peur de voir tant de personnes ivres.
En sortant du tram à la gare, j’entends des hurlements horribles, je vois courir des Sécuritas dans tous
les sens. Mon sang se glace dans mes veines et je me dépêche de monter dans mon train.
Quelques minutes avant le départ, un homme court dans le wagon, suivi de deux dames asiatiques et d’une dame européenne plus âgée qui hurlent : « au voleur ». L’homme au type bien basané (je ne suis pas raciste) est stoppé par un grand jeune homme, qui se trouve être le gardien de but du Servette hockey sur gazon ! Comme quoi, la vocation de gardien peut amener à beaucoup de choses. Il s’en suit des cris des coups et pour finir le « voleur » arrive à s’échapper et remonter dans le train à l’avant. Moi, je vous l’avoue, je n’ai pas bougé.
Le train part et les trois dames reprennent leurs places et s’entretiennent avec les agents du train. Arrivé à
Neuchâtel où je dois changer de train, juste avant qu’il ne s’immobilise, nous voyons de nouveau notre « voleur » courir dans le wagon suivi de l’agent CFF
.
Ma journée continue de façon surprenante. Dans le train me menant à Morat je réalise que j’ai oublié de prendre mes médicaments Glups ! Je me prépare pour une super journée.
Comme le train arrive assez tôt, j’ai le temps de prendre quelques photos et de discuter avec un jeune prodige qui va
faire son premier Morat-Fribourg. Heureusement la pluie se calme un peu juste avant notre départ et j’espère que cela va tenir jusqu’à l’arrivée.
Morat-Fribourg est une course difficile, les montées sont bien présentes, mais l’ambiance y est géniale, même si les spectateurs oublient
d’encourager les derniers marcheurs !.Et l’arrivée à Fribourg est juste exceptionnelle, il faut la faire pour comprendre. Heureusement la pluie ne nous a pas trop
embêtées.
Malheureusement pour moi, j’ai calé au niveau de la patinoire du Fribourg Gottéron, ma jambe
gauche a commencé à se crisper et j’ai du traîner ma « patte » jusqu’à l’arrivée, c’est mon compagnon parkinson qui fait des siennes et se rappelle à mon bon souvenir.
J’ai passé la ligne d’arrivée dans un temps correct, il ne faut pas oublier que cette année le parcours était rallongé de 275 mètres et ses 275 mètres après l’effort fourni semblent long.
Mes deux dernières courses, j’ai amélioré, mon chrono, on ne peut pas gagner à chaque fois, même le Genève
Servette en hockey sur Glace a perdu son match contre Berne.
Heureusement, je ne travaille que la demi-journée aujourd’hui ! J’ai des courbatures !
En conclusion, je suis un peu déçue, mais voici ce que j’ai lu le matin, comme méditation sur un prophète de la Bible :
Soyez déterminés jusqu'au bout : Votre détermination, votre foi et votre persévérance sont les ingrédients nécessaires pour la "sauce du succès" de votre vie ici bas.