Brésil, Amazonie

Publié le par nathalie-16

ll suffit de sortit de l'avion pour se rendre compte que nous sommes en Amazonie, la chaleur, nous tombe dessus, l'humidité transperce nos habits et nous dégoulinons ! Nous sommes accueillir par le missionnaire Genivaldo, nous sommes logés pour une nuit dans la maison d'une mission à Manaus.

 

La chaleur, nous obligent à ralentir, à boire beaucoup plus. Nous visitons la ville, prenons un orage tropical sur la tête, et goûtons diverses spécialités. Le soir il n'y a pas de soucis pour nous mettre au lit, le sommeil nous gagnent très rapidement. Le lendemain, nous passons notre journée sur le fleuve, pour nous rendre dans divers endroits touristiques comme la rencontre du Rio Negro et du fleuve Amazone, la visite d'une communauté de riverains, une zone de nénuphars dans une réserve écologique, et nous mangeons encore plein de spécialités du coin.

 

Le soir, nous nous préparons pour rejoindre notre bateau, qui se trouve à trois heures de Manaus dans une petite ville où habite Genivaldo. Nous y laissons son épouse et ses enfants. A minuit, nous embarquons sur le bateau, nous nous installons et partons pour les différentes communautés que nous allons visiter. Nous nous couchons sans nous rendre compte de ce qui nous entoure. Le lendemain, je me réveille assez tôt et je sors de la cabine et je me retrouve devant des images d'un paysage grandiose, magnifique.Je reste sans voix face à une telle beauté, et je ne peux que dire Merci à notre Créateur de tant de merveilles, je peux observer aussi des dauphins d'eau douce, qui ont un terrain de jeu, juste incroyable. La seule ombre au tableau, c'est la chaleur et les moustiques, qui viennent nous rappeler que nous sommes bien en Amazonie. Nous devons prendre nos marques sur ce bateau, la place n'étant pas extensible, il nous faut faire avec et nous allons devoir faire ensemble pendant une grosse semaine ! Nous avons pris un bateau avec un certain confort, il dispose de cabines climatisées, mais cela implique de dormir avec le bruit du moteur.

 

Après 12 heures de navigation, nous arrivons enfin dans la première communauté que nous allons visiter. Ne me demandez pas de vous indiquer sur une carte où nous nous trouvons, car là je crois que même avec un GPS, je ne m'en sort pas. Il y a de l'eau, de la végétation de partout et des maisons à certains endroits. Le soir, nous partons en bateau, avec les deux barques que nous tirons pour nous rendre au culte, c'est bien la première fois que je vais au culte en bateau Pour Jean-Marc et moi, nous retrouvons beaucoup de similitudes avec ce que nous avons vécu en Bolivie. La façon de vivre, la générosité des personnes, la végétation, la chaleur, les moustiques, les fruits. Au culte, nous devons nous présenter, chanter, nous occuper des enfants, donner le message, ce qui n'est pas des plus simple et demande une très grande souplesse et adaptation, car notre public changent beaucoup, il y a toujours plus d'enfants que d'adultes.

 

Après le culte, nous repartons en petit bateau rejoindre notre bateau. Dans les diverses communautés, nous pouvons donner des réunions pour les enfants à, 7 heures du matin, dans l'après-midi ou le soir. Le culte peut lui aussi avoir des horaires bien différents de chez nous. Le dimanche matin, ce fut à 8 heures. Il faut aussi dire que les gens vivent avec le soleil qui se lève vers 6:00 et se coucher vers 18:00 Au travers des diverses visites que nous avons fait, des rencontres avec les enfants, les adultes, nous découvrons des hommes et des femmes engagés dans un ministère difficile avec des difficultés que nous n'avons pas, comme les dangers du fleuves, la navigation, les animaux sauvages, comme le tigre de la région où les crocodiles.. Cela nous remets un peu à notre place avec notre monde trop sophistiqué, et pour nous, vivre 10 jours sans téléphone, sans internet, ni télévision, n'est pas des plus simple, car cela veut aussi dire que nous n'avons pas de nouvelles de nos proches.

 

Nous assistons à des lever et des coucher du soleil juste incroyables et magnifiques. Mais nous nous prenons aussi des orages d'une violence incroyable. Partout, nous avons été très bien accueilli, mais nous ne devons pas oublier que derrière le travail que nous voyons, il y a 15 ans de travail des différents missionnaires que nous avons rencontré. Nous avons pu distribuer l'ensemble du matériel que nous avons amené, nous avons pu voir les prémices de ce que cela allait donner. Nous avons pu soigner, encourager, prier. Ce soir, nous repartons, pour notre chez nous, si je suis contente de revoir mes enfant, ma famille, je crois qu'une partie de mon cœur va rester un long moment en Amazonie.

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