80ème Morat-Fribourg
Pour moi, participer au 80ème fut un defi, et un privilège.
Un défi car Morat-Fribourg est une course difficile, même tres difficile et exigeante, car le parcours est très particulier, constamment en mouvement, cela monte ou descend. Donc il y a que peu d'endroits pour récupérer et il nous faut une grande persévérance.
Le seul petit bémol, il est assez pénible de croiser certains supportaires qui sont là que pour encourager l'élite et qui
oublient que nous les marcheurs, nous faisons aussi partie de la course (nous étions plus de 1000 dans les deux courses de Nordic !).
Mais en dépit de tout cela, le plus difficile pour moi, en ce moment, c'est que je suis dans une phase d'augmentation d'un médicament et je vis des jours bien, voire même très bien et des jours nettement moins bien. Donc je suis dans une période assez délicate dans ma santé. Le matin quand je me lève, il n'est pas prudent de faire un pronostique de ma journée, car il y a trop de choses qui peuvent venir m'ébranler et de me mettre ko.
Alors, vous pouvez comprendre que faire cette course, reste un privilège, déjà parce que j'ai fini mon 4 éme
Morat-Fribourg, et même si le chrono est ce qu'il est (y a mieux), je ne suis plus la dernière, il y a environ 40 personnes avec un chrono plus long que le mien. Mais cela reste un exploit face à
la maladie. Comme quoi, il ne faut pas baisser les bras.
Et enfin cela reste un privilège, car arriver dans Fribourg en liesse est juste magnifique, même si on doit se mettre de coté pour laisser passer les coureurs.
J'ai terminé ma 9ème course de l'année ce qui représente 120 km, il me reste au programme, Meyrin fin novembre et peut être l'escalade, mais en course, pas en marche.
En attendant, je vais un peu travailler, faire une petite virée au Brésil et en Bolivie et s'il me reste du temps, prendre
un peu de repos.