Istanbul

Quelques nouvelles de notre périple.

Pour ma part, c’est la première fois que je me rends de ce côté de la planète, entre la Turquie et l’Ouzbékistan. Un tout nouveau monde, où chaque instant se teintait de découvertes inattendues.
Les contrôles douaniers qui m’ont demandé plus de temps et de patience, car je ne peux pas passer les portiques de contrôle, avec ma pile. Je dois expliquer que je porte un spacemaker , ce qui est une source de stress.

À Istanbul, trois jours se sont révélés à la fois trop courts et terriblement enchanteurs. Ville aux 18 millions d’habitants, Istanbul séduit par son histoire légendaire et sa vie trépidante. Divisée par le détroit du Bosphore en deux parties – l’une asiatique, l’autre européenne – cette métropole se trouve au carrefour de civilisations, là où se mêlent les influences méditerranéennes et orientales. Jadis capitale de l’empire romain et ottoman, elle a su conserver une aura unique, même après le transfert de la capitale à Ankara en 1923, et sa place de patrimoine mondial depuis 1985.

L’aéroport d’Istanbul, véritable labyrinthe, m’a laissé sans voix par son ampleur. Le départ pour l’Ouzbékistan fut l’occasion d’observer une quantité de bagages impressionnante – des cartons, des valises, des cargaisons de matériel – et même nos bagages cabine furent pesés avec minutie.

J’ai bien cru, que l’avion n’allât pas pouvoir décoller avec tant de choses. À Tashkent, l’attente d’une heure pour voir mes bagages apparaître fut une épreuve de patience supplémentaire, mais qui se termina de manière positive.

Sur place, la barrière de la langue se fait sentir : ici, en Ouzbékistan personne ne parle le français ni l’espagnol que je connais, et l’écriture diffère complètement. Avec trois heures de décalage et une monnaie parsemée de zéros – 1 euro équivaut à plus de 14 000 sums.

Ce voyage qui commence pour nous  est une véritable mosaïque d’émotions : entre émerveillement, fatigue plus de 20 km à pieds, découverte de la bonne cuisine.

Je me réjouis de la suite…