Morat-Fribourg
La semaine fut compliquée à gérer et les heures de sommeil se sont faites très rares pour des raisons privées. Plus d’une fois je me suis posé la question s’il fallait s’aligner au départ ou s’il n’était pas préférable de renoncer.
Mais au fond de moi, le défi de la course, l’ambiance ont fini par prendre le dessus.
6h12, départ de mon train de Genève, ce qui veut dire que le réveil a sonné bien plus tôt !
Nous sommes déjà bien nombreux dans ce train et à chaque arrêt, il y a encore des participants qui montent.
Comme je suis seule, je peux observer les personnes autour de moi. Certaines sont complétement stressées et notre train a déjà 4 minutes de retard.
Mais finalement, nous arrivons sans problème dans les temps, nous avons largement le temps pour nous préparer et aller au départ.
Morat-Fribourg est une course exigeante, avec un rythme soutenu, mais dans une ambiance incroyable, même si beaucoup de spectateurs ne voient même pas les marcheurs passer.
Le temps fut magnifique pas trop chaud, pas de pluie ni de vent. J’ai terminé la coure dans un chronomètre correct. Après l’arrivée, en allant chercher mes affaires, mon téléphone sonna. Mes trois hommes me cherchaient, ils étaient venus à Fribourg.
C’est là que tu oublies fatigue et courbatures.
Morat-Fribourg reste ma course préférée.