Thyon-Dixence 2017
C’est la deuxième fois que je m’aligne sur cette course et c’est la deuxième fois que le brouillard m’accompagne.
Mais c’est aussi la deuxième fois que je termine cette course et cela est une grande satisfaction. On ne retiendra pas le chronomètre, puisque j’ai été rattrapée par l’élite dans un des endroits les plus escarpés de la course et que j’ai, d’après ma polar, perdu environ 40 minutes pour les laisser passer.
Faire le bilan de cette course, soulève en moi deux questions:
1. Comment est définie, la catégorie Populaire-Marcheur dans une course de montagne ?
Je m’explique ! Dans cette course, comme dans beaucoup de course, nous pouvons nous inscrite soit en Elite (E), soit en Populaire-Marcheur (PM). Pour ma part, je suis, comme vous pouvez l’imaginer, toujours en PM.
Mais si je prends les divers classements et que je les décortique, je constate que sur les 799 PM, il y a 18 hommes qui ont un chronomètre qui rentre dans le classement des 100 premiers Elites et que seul cinq hommes PM sont plus lents que le dernier Elite ! Donc la majorité des hommes PM pourraient entrer dans la catégorie Elite !
Ce constat est aussi valable chez les femmes, la première PM, rentre dans le classement des 20 premières E, et qu’il y a 90 femmes PM qui sont plus lentes que la dernière Elite femme.
Alors, c’est juste un constat, mais c’est un constat qui fait que la catégorie « dite PM » devient de plus en plus sélective et cette catégorie devient presque impossible pour des vrais populaires dont je fais partie. Alors tant mieux pour les organisateurs de course, ce sont eux qui décident ce qu’ils veulent, dommage pour moi.
Mais je ne veux pas me plaindre, car, j’ai pour ma part, pu m’aligner sur plus de 60 courses, dont : Sierre-Zinal, Montreux les Rochers de Naye, Morat-Fribourg, des semi-marathons, (Fribourg, Côte de l’orbe, Soleure, Yverdon), le tour des Alpages, la Monthesanne, la montée du Noron, la course des femmes à Berne, ainsi qu’une bonne partie des courses genevoise, comme : Jussy, 10 km du marathon, la foulée automnale, le Mandement, la course des ponts, Presinge, Meinier, l’escalade.
Et cela m’amène à ma deuxième question
2. Comment continuer pour moi ?
Je constate aussi et ça c’est bien plus problématique, que je ralentis (c’est une situation propre à la maladie de Parkinson). Dans cette course, j’ai pris du plaisir à marcher, mais je marche plus lentement ! Depuis le début de cette année, c’est un constat évident, que j’ai déjà partagé avec quelques personnes, je ralentis ! Je peux encore tout faire, mais il me faut toujours plus de temps. Alors me mettre en condition de vitesse, me pose un problème et me crée un stress néfaste. Si sur cette course, j’ai beaucoup mieux géré les choses que sur le semi-marathon du glacier d’Aletsch et que j’étais dans un jour positif, cela n’empêche pas que je ralentisse.
Que vais-je faire et bien c’est ma réflexion de ces prochains jours, de ses prochaines semaines.
Alors voilà, deux constats, je ne tire pas de conclusion pour le moment. Je récupère.
Merci pour toutes les marques d’affection que j’ai reçues, pour le soutien que j’ai reçu et que je peux apporter à notre association (je marche pour The Drop).
Maintenant je me concentre sur la sortie de mon premier livre, une histoire dans la montagne, illustré par Joachim, qui doit arriver d’ici 10 jours. Vous pouvez déjà réserver votre exemplaire et voir les illustrations.
Affectueusement