ALors
Dans l'écriture, par moment, je peux traverser des zones de sécheresse de desert, ou je n'arrive plus ou pas à aligner les mots et il y a une certaine frustration. Puis il y a ces périodes où les mots coulent sous mes doigts sur le clavier et je peux écrire des textes les uns derrière les autres.
Mais quand je relis ce que j'écris, alors j'hésite, pour plein de raisons valables, à publier. Mes textes sont trop ceci ou cela, en plus je ne peux pas toujours tout dire par écrit, il y a ce fameux droit de réserve, je suis trop critique, pas assez ceci, pas assez cela...bref cela fourmille trop dans ma tête.
Alors, je réfléchis, je pense, je tourne et retourne mes textes dans mon cerveau, sur ma tablette.
Il me vient plein de questions:
Pourquoi j'écris, pourquoi mon blog, pour qui ? Pour moi ou pour les autres, bref des questions fondamentales, qui sont devenue vitales je dirai !
Alors je repense aux soucis que j'ai avec mon assurance-maladie, à leur courir derrière pour récupérer ce qu'ils me doivent, pour leur expliquer que la physio est de Jonathan et pas de Jean-Marc.
Avec ma Fédération, qui m'envoie des documents en allemand, quand dans les statuts il est bien spécifié que le français et l'allemand sont les langues utilisées.
Avec mon club ou en tant que secrétaire comptable, j'ai dû finaliser une assemblée générale ! Enfin là, le positif je ne dois plus m'occuper de la comptabilité.
Ou encore, lors d'un match à Montreux où un spectateur du club local, m'a fait comprendre que je n'y connaissais rien dans ce sport et qu'il me fallait regarder le match jusqu'à la fin pour voir l'évolution du score ! J'ai vu le score augmenter du côté des miens.
Bref il y a de quoi écrire des romans, car je ne vous dévoile pas tout !
Et d'un autre côté, il y a Chantal qui lutte, Noémie qui vient de se faire greffer un rein, après 5 ans d'attente, un vrai miracle et moi qui me bat chaque jour avec ma maladie et qui vient de sortir de son rendez-vous chez le neurologue avec des nouvelles pas très bonnes.
Alors je repense à la semaine passée ou, j'ai participé à une journée Bergère en France voisine. C'est une nouveauté, une belle nouveauté. Nous étions environ 30-35 femmes, bref que du bonheur. Une des dames, Violette pour ne pas l'a nommée, nous a partagé quelques aspects de sa vie qui ne fut pas de tout repos et à l'entendre il y avait une attitude extraordinaire qui émanait de ce qu'elle disait, une reconnaissance incroyable, une grâce, une paix. Un bout du ciel sur la terre.
Elle nous a laissé cette phrase que je reprends de mémoire
Hier est passé, demain n'est pas encore là, aujourd'hui est un cadeau, profite de la grâce de Dieu.
Alors je veux profiter.