Je l'ai faite et je ne suis pas la dernière !
Eh oui, je l'ai faite, eh oui, je ne suis pas la dernière, mais la 1251ème sur 1252 ! Là, je vous l'avoue je suis fière de moi, mais comme on dit en français, j'en ai ..... !! Tu n'as pas encore fini ton premier tour que la première de ta catégorie est déjà sous la douche ! Il est vrai que notre catégorie regroupe des femmes bien plus jeunes que moi.
Mais bon revenons à cette journée, qui a vrai dire à commencé pour la veille, car j'ai aussi participé au nordic walking. Ah oui, je ne fais pas les choses en petit. Se mettre 8,800 km de marche puis 12 heures après en faire 4,700 en course dans la vieille ville, reste pour moi un exploit.
Le nordic fut une course sans plus, je reste toujours impressionné de savoir qu'ici à Genève, il n'est pas possible de fermer les routes pour une course et que l'on doit s'arrêter pour laisser passer les voitures ! Oui, je n'invente rien, on peut être "bloqué" par le passage des choses qui polluent. Heureusement cette fois, j'ai dû m'arrêter qu'une seule fois. Et puis, nous devons trop souvent utiliser les trottoirs, donc il n'y a pas suffisamment de place et nous sommes ralentis dans notre rythme.
Bref, je ne suis pas une fan de cette course. Heureusement, que j'ai pu découvrir plein d'autres courses bien plus sympathiques, bien plus familiales. Un jour je vous donnerai ma liste de mes préférences, mais en voilà déjà quelqu'une et seulement à Genève: le tour de Presinge, la course des ponts, courir pour aider, le demi de jussy, la course du mandement, les foulées à Meyrin. Donc il y a de quoi faire, sans devoir voyager trop loin.
Samedi, je me suis reposée toute la matinée et j'ai mangé mes pâtes ! Oui, des sucres lents cela fait de l'effet.
Comme je suis arrivée en avance aux Bastion, je suis restée au soleil sur une des passerelles, pendant mon attente d'une quarantaine de minutes. Ce qui est incroyable, une dizaine de personnes m'ont demandé des renseignements ! Je crois que j'ai une bonne tête,
"Où se trouve le départ, les horaires, comment accéder aux gradins, ou retirer le dossard"
Je me suis prise aux jeux et j'ai donné les réponses que je connaissais. J'ai aussi observé les personnes:
- vraiment pas drôle de se balader avec une poussette.
- certains arrivent à la der des der !
- d'autres se perdent.
- les enfants pleurent.
- la maman qui s'énerve.
- ...
Une fois installée dans le bock de départ, il y a une bonne attente qui pour moi est assez difficile à gérer, je me mets en situation dangereuse avec ma maladie et cela me demande un gros effort sur moi. Le reste c'est relativement bien déroulée, je me suis vite retrouvée dans la queue du peloton et j'ai tant bien que mal fini ma course, rattrapée par les hommes ! C'est je pense la seule fois de ma vie ou, j'ai vu autant d'hommes me courir après !!!
Au premier tour, j'ai été arrêtée vers la fontaine pour laisser passer les ambulanciers et le brancard avec un homme dessus, Zut pour mon rythme, mais surtout zut pour lui, en espérant qu'il se remettra.
La deuxième difficulté pour moi à gérer, c'est la rigidité qui s'installe dans mon côté gauche, avec cette difficulté de devoir tirer ma jambe gauche pendant un bon bout du chemin.
Mais j'y suis arrivée, avec une moyenne de 8,55 minutes par km, contre 9,32 en Nordic. Au final, j'ai mis 12% de moins que ce que j'avais prévu. Et en étant l'avant-dernière, je ne peux que m'améliorer !!
Voilà, c'était ma dernière course de l'année, le bilan de 2013, c'est 154 km en 13 compétitions, ce qui me donne une moyenne de 12,800 km par course. Ce que je garde en mémoire:
- la beauté des paysages dans certaines courses,
- la gentillesse des bénévoles sans qui rien ne se fait,
- les rencontres avec des personnes fantastiques,
- le soutient infaillible de Catherine, Violette, Danielle,
- le ravitaillement au demi des côtes de l'orbe !
Je vous souhaite à tous de très belle fête de fin d'année et à 2014 pour de nouvelles expériences.
Affectueusement.