Vieillir
Oh, je sais cela peut surprendre un tel titre, mais je viens quand même de fêter mes 50 ans et cela m'a fait drôle, drôle parce que je me dis que j'ai bien fait la moitié de ma vie, voir même plus !
Et c'est une réalité, que je ne peux pas nier, je la vois, je la sens, je peux la toucher.
Et puis hier matin, je me suis retrouvée devant ce mur de brouillard, après toutes ces journées de soleil, cet épais manteau, m’a un peu plombé l’atmosphère et le moral !
Alors j’aimerais reprendre avec vous, les propos d’une personne que j’aime lire, sur son blog :
Comme pour parodier le spectacle grandiose des arbres aux feuilles rousses chatouillant mes fenêtres, mes douleurs me rapellent :
Voilà que c’est l’automne, au sablier du temps où s’écoulent mes jours !
J’épelle ces fâcheuses syllabes qui, avant-hier encore, m’étaient presque étrangères :
« vieil-lir »…
Puis dans les méandres de ma réflexion, je suis tombée sur un article dans la revue « spirituelle »
"Quitte à vieillir, autant bien vieillir » !
Il y avait quelques pistes intéressantes comme :
- Vieillir c’est tout un art
- Apprendre à mettre en mots les maux de notre existence
- Partager notre savoir
- Cultiver une attitude de reconnaissance
- Le regard précieux que je peux offrir
- Les relations l’écoute
- Gardienne de la tradition
Il y a là toute une réflexion forte intéressante, voir passionnante !
Mais le brouillard était toujours là, du reste, il n’est pas parti de la journée.
Alors j’ai repris ce blog que j’aime lire pour en tirer encore quelques mots, quelques phrases :
Automne : saison de l’entre-deux juste après mon été - Automne : à deux pas de l’hiver
Mais... revenons sur terre, à l’heure où le brouillard le plus souvent nous momifie, vivants, dans son linceul opaque.
Ne nous arrive-t-il pas, êtres humains déprimés par trop de vague à l’âme, de douter qu’après l’automne et l’hiver reviendra le printemps.
Alors, prenons du temps, telle une confidence, d’écouter Dieu me dire :
« Mon enfant » et non… ma petite vieille !
Car un enfant du Père, quelle que soit sa saison, non ! ça ne vieillit pas à proprement parler mais ça grandit, grandit… encore et puis encore, comme tous les enfants sans cesse en mouvement, sans cesse en devenir...
Affectueusement