Reflexions sur la maladie

Publié le par nathalie-16

 

P1030288J'aimerais partager avec vous quelques réflexions tirées des livres de Jean-Claude Chabloz " Pour aider les malades" et "Guérir mais de quoi ?"de Francine Carrillo.

 

Si d'un côté la maladie ouvre un chantier et comme tout chantier, elle nous force à ralentir, elle nous donne, en tout les cas pour moi, le temps de réfléchir, de lire, de prier. Cette halte forcée c'est traduite dans ma vie par plein de changements, par l'impuissance, par la dépendance, par l'angoisse, la peur, mais aussi la découverte que je ne suis pas seule sur ce chemin.

Mon propos peut être surprenant pour certains, mais avant de tout balancer, je vous propose de me lire jusqu'au bout.

Je constate que Dieu se soucie davantage de ma foi que de mon bien-être. Oui, il est vraiP1020963 que le projet de Dieu pour l'humanité n'est pas la souffrance, ni la maladie, mais bien la vie éternelle et le bonheur. Mais pour comprendre cela, je dois ouvrir la Bible, sa Parole et la lire.

Dieu nous montre que personne ne détient toutes les données en rapport avec la souffrance humaine, une fois encore, ma limitation est bien plus petite que celle de Dieu. Je vois la situation avec mes yeux de personne sur la Terre, Dieu Lui, voit les choses de son Ciel. (assis sur le rebord du monde :))

Chose surprenante, Dieu n'est jamais complètement silencieux ou absent, il nous parle au travers de la nature, des hommes, de façon que nous n'aurions jamais imaginées. Il me porte dans le sable.

P1030297Lorsque je me trouve en face d'une personne qui souffre, je dois avoir à l'esprit qu'un conseil religieux bien intentionnée peut faire plus de mal que de bien. Il est bien souvent préférable d'écouter que de parler. Et si la maladie demeure, et que la guérison tarde , je dois me souvenir que Dieu, lui voit les choses d'une autre façon.

Mais la maladie reste avant tout une épreuve dont il ne faut pas crier victoire trop vite, si je peux porter un regard positif, alors oui, la maladie, l'épreuve et la souffrance peuvent servir au bien et même servir un but plus élevé. Le chemin de la guérison passe par la fidélité de Dieu à mon égard, il est toujours présent, je peux voir la main de Dieu dans ma souffrance, et cela est déjà une guérison.

Quand nous sommes malades, nous demandons à Dieu qu'il nous guérisse, mais dans notreP1020991 démarche, recherchons en premier le Dieu de la guérison et cela nous ouvre une toute autre perspective, la guérison biblique n'est pas centrée que sur la disparition de la maladie, mais sur ce fait merveilleux d'entrer en relation avec Celui qui tient tout dans sa main. Et nous sommes parfois trop légers quand noud nous précipitons pour demander à Dieu la guérison. Il serait plus avisé de s'assoir, de ce recueillir et de demander à Dieu si sa volonté n'est pas autres. La vrai guérison a lieu quand on retrouve le poids du merci et de l'émerveillement. Guérir n'est pas forcement retrouver la santé du corps, ce n'est pas vouloir revenir à ce qui était avant, mais c'est accepter de vivre sa vie, doublée de la Vie qui nous redresse.

P1030080En Conclusion, nous le savons si Dieu ne guérit pas encore, sa grâce nous accompagne et le meilleur, dans tous les cas reste à venir.

Si par deux fois, j'ai reçu l'onction d'huile et si j'ai vu des changements dans ma situation, je veux garder les pieds sur terre et mon cœur au ciel. Je ne conteste absolument pas la médecine d'aujourd'hui, bien au contraire, j'ai une étroite collaboration avec mon neurologue et ma généraliste. Mais j'avais envie de vous partager mes réflexions, car ma foi en Dieu, reste mon moteur.

Affectueusement.

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M
Merci pour ce partage de foi ancré avec la maladie qui souvent nous déroute.<br /> Au plaisir d'autres partages.<br /> <br /> http://auplaisirdemairym.over-blog.fr/pages/Myriam_ou_Mairym_mon_coeur_balance-785581.html
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