Vilma
Parler de Vilma, c’est parler de quatre années de ma vie professionnelle où j’ai eu chaque matin du plaisir à me rendre au travail.
C’est vrai qu’entre Véronique vous et moi, nous formions un trio de choc !
Vous côtoyez pendant ce temps, m’a permis de devenir la « chef photos, la responsable carte mémoire », Et je ne peux m’empêcher de penser au cours de formation sur les nouvelles normes, que nous avons suivies ensemble, où je me suis permise d’expliquer devant un parterre de professionnel, que nous pouvions aussi lire la carte mémoire de nos nouveaux stérilisateurs ! Vous m’avez jeté à ce moment un regard noir, moi j’ai gardé le sourire, car le formateur a confirmé mes propos et là, vous m’avez juste dit de vous expliquer cela le lendemain au cabinet. Vous n’étiez pas un fan de toute l’informatique et j’ai pu grâce à mes compétences, remettre plus d’une fois les choses en place.
Vous et vos trois filles, moi et mes deux garçons ! Nous avons parlé, partagé sport
J’ai même à un moment donné maîtrisé l’ensemble de la natation synchronisée, je vous ai même vu à l’œuvre comme juge. J’ai bien essayé de vous donner un cours de rink-hockey, mais cela n’a pas trop fonctionné. Et je peux bien l’avouer aujourd’hui, nous avons regardé certaines compétitions de sycro ou du tennis au travail. Mais je ne me rappelle plus le nombre de kilos de gélatine que vous deviez acheter.
Nous avons plus d’une fois échangé sur nos nombreux voyages, je vous ai donné des explications sur le Sénégal pour votre fille, vous m’avez expliqué bien des choses sur vos divers voyages !
Quand je vous ai annoncé mes problèmes de santé, vous avez tout fait pour me garder le plus longtemps possible, vous avez même changé vos habitudes, mais à un moment donné j’ai dû dire stop à mon grand regret.
Puis j’ai appris vos soucis de santé, la vie est cruelle ! Peu de personnes le savent, mais nous avons pu nous encourager l’une, l’autre au travers de ce chemin de la maladie.
La vie est cruelle, vous avez perdu votre combat contre le cancer.
Je garderai un souvenir magnifique de notre collaboration entre Vous, Véronique et moi.
A vous la famille, je vous laisse deux textes que j’ai lu à Vilma lors de mes visites à l’hôpital.
Psaumes 23 :
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Psaumes 121 :
L'Eternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme ; L'Eternel gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais.